
En matière de photographie, avoir un bon œil est absolument nécessaire pour réaliser des clichés de qualité. Néanmoins, cela ne fait pas tout, et la plupart des photographes font aussi preuve d’une grande minutie, et d’une patience hors norme comme notre actualité sur Stefan Draschan l’avait amplement prouvé. Deux qualités que possède aussi Denis Cherim, et qu’il met en pratique à chacun des clichés présents dans sa série The Coincidence Project.
Né en Roumanie et ayant vécu en Turquie et en Espagne avant de rejoindre Taiwan le temps d’une résidence artistique, Denis Cherim est un photographe qui à trimballé sa caméra dans de nombreux pays autour du globe. De ses voyages, il a ramené de nombreuses photographies pour alimenter son projet phare, nommé The Coincidence Project.
Ce « projet coïncidence » consiste en une série de photographies débutée il y a cinq ans, et qui continue de grandir au gré des pérégrinations de Denis Cherim. Chaque cliché est le fruit d’un travail de cadrage incroyable qui joue habilement sur la relation entre éléments du paysage et lumière, pour créer des images qui interrogent le spectateur, et jouent avec ses perceptions.
Une histoire de perspective
Afin de réaliser ces clichés aussi étonnants qu’impressionnants sur un plan technique, Denis Cherim utilise toujours son fidèle Fuji X-T2 et surtout, son œil acéré pour repérer des situations qu’il juge intéressantes. Il passe ensuite énormément de temps à faire en sorte que tous les éléments qu’il a repérés s’ajustent à la perfection dans son cadre, pour réaliser le cliché qu’il a entrevu.
Un travail titanesque qui accouche de résultats franchement bluffants, à tel point que l’on est parfois obligé de regarder ses clichés plusieurs fois pour véritablement comprendre tout ce qui s’y passe. Pour découvrir plus en détail le travail de Denis Cherim, nous vous conseillons d’aller faire un tour sur son compte Flickr ou son Instagram.