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Après le timelapse et l’hyperlapse, découvrez le layerlapse grâce au travail de Julian Tryba

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Depuis maintenant quelques années, le timelapse et l’hyperlapse ont très largement colonisé le monde de la photographie et de la vidéo. Il n’est d’ailleurs pas rare que nous dévoilions ceux qui nous ont tapé dans l’oeil en ces colonnes, à l’image du court film Hercule Rising la semaine passée. Les photographes et vidéastes ne cessant jamais de chercher de nouveaux moyens pour exprimer leur créativité, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir le layerlapse, fruit du travail de Julian Tryba.

NYC Layer-Lapse from Julian Tryba on Vimeo.

C’est en 2014 que le photographe Julian Tryba, spécialiste du timelpse, sort son premier layerlapse à l’occasion d’un vidé nommé tout simplement : Boston Layer-Lapse. Une vidéo étonnante qui fait rapidement le tour de la toile, récoltant plus d’un million de vues sur Viméo. Derrière le terme barbare de Layer-Lapse se cache en réalité un principe très simple qui amène le désormais traditionnel timelapse à l’échelon supérieur.

• Lire aussi : The Coincidence Project ou lorsque tout s’aligne parfaitement pour des clichés étonnants

Pour Julian Tryba, la particularité de ce type de timelapse réside dans la non-linéarité du cadre temporel, en hommage à la théorie de la relativité chère à Einstein. Il utilise donc l’intégralité des images capturées à chaque sessions de tournage afin de composer les plans qui constituent son film. Comprenez par là que sur un plan se déroulant par exemple à huit heures du soir, certaines régions de l’image présenteront des buildings issus d’un plan tourné à neuf heures du matin. Une idée on ne peut plus originale, et visuellement très intéressante, comme vous avez pu le constater en regardant sa toute dernière création consacrée à New York.

Un second layerlapse beaucoup plus ambitieux

Pour cette nouvelle création, Julian Tryba a cependant musclé son jeu. Là où son layerlapse de Boston avait été monté à la main, le vidéaste jonglant entre les trente calques composants chaque image. Avec ce NYC Layerlapse, chaque image compte entre cent et trois cents calques. Une tâche facilitée par son passé d’ingénieur qu’il a utilisé pour créer des scripts dans After Effects. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour inclure quelques fioritures, comme le fait que l’algorithme de sélection des zones de chaque calque réagisse à la musique jouée durant la séquence.

Si l’anglais ne vous fait pas peur, vous pouvez allez faire un tour sur le site de Julian Tryba afin de découvrir les coulisses de ce projet. Afin de réaliser ce film, il n’a pas lésiné sur les moyens et utilisé une large variété de matériel (Sony A7RII, Canon 5ds, Canon 5diii, Canon 5dii, Canon 6D et Canon 7D, rien que ça) ainsi que de nombreux objectifs, du Canon 200-400mm au Canon 24mm f/1.4 II en passant par le Rokinon 20 mm f/1.8. Au final, ce tournage aura duré près de 352 heures réparties sur 22 voyages, comporte 232 000 images et couté la bagatelle de 1500 dollars uniquement en frais de parking.


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